Un final en apothéose à des fins politiques
- clementmonchy1
- 14 sept. 2024
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Une parade géante a eu lieu le samedi 14 septembre, sur la célèbre avenue des Champs-Elysées, afin de conclure en beauté une parenthèse olympique où exploits sportifs ont rimé avec unité nationale.
Au total, ce sont 70000 spectateurs venant féliciter près de 10000 bénévoles, athlètes olympiques et paralympiques français tel que Teddy Riner, Léon Marchand, Antoine Dupont ou bien les frères Portal, pour ne citer qu’eux. Un rendez-vous incontournable, retransmis en direct, pour inscrire de manière indélébile ces Jeux de Paris 2024 au cœur de notre histoire commune.
Des récompenses républicaines desservies
La corrélation est limpide : mieux les athlètes ont performé, mieux les récompenses sont prestigieuses. Ainsi, à titre d’exemple, le judoka français Teddy Riner a reçu la plus haute distinction de la République afin de récompenser une carrière sublime et son rôle de bienfaiteur à la France, puisqu’il a permis à son échelle, d’apaiser pendant une certaine période les tensions et contribuer à la diffusion d’un soft power, représentant la France comme unie, excellente et où la joie est essentielle.
Une utilisation politique dans un contexte de troubles
En pleine élaboration d’un nouveau gouvernement, dont le chef a tardé à être nommé, cette parade populaire se présente comme le moyen par excellence à une activité médiatique moins politique. Cet évènement permet de diminuer la pression reposant sur le 1er Ministre dans un contexte où les forces politiques sont fracturées en interne, et en ferme opposition entre elles. Cette parenthèse olympique, permettant généralement d’éviter les conflits à l’international, permet au niveau national de préserver un débat public sain et moins tortueux. Néanmoins, le répit risque d’être de courte durée…
Clément Monchy
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