La Grèce sous le joug des flammes

Au cours du dimanche 11 août, la banlieue nord-est de la capitale antique fut l’objet d’incendies dévastateurs, causant la destruction de milliers d’hectares de forêt, et un bilan humain critique. Entre évacuations, végétation détruite et de nombreux blessés, la désolation est le maître-mot, au sein d’un pays impacté chaque année par des incendies de plus en plus extrêmes.

UN BILAN CRITIQUE

En l’espace de trois jours seulement, un front de flammes de 30km de long s’est formé, causant la destruction de 10 000 hectares de forêt, ainsi que la mort d’une femme, et 71 blessés. Des évacuations d’hôpitaux, voire de villes entières ont eu lieu comme dans la célèbre ville de Marathon. Dès lors, en réponse à cette catastrophe naturelle, le programme européen Copernicus a été activé, permettant ainsi l’envoi de sapeurs-pompiers français, italiens, roumains et tchèques.

UN SYSTÈME SOCIÉTAL DESTRUCTEUR

Ces catastrophes naturelles à répétition dans un pays endeuillé chaque été, doivent inciter la

population mondiale et les gouvernants à repenser la société mondiale, car celle-ci n’est pas

durable. Elle est fondée sur la surconsommation et la surproduction via l’usage des ressources naturelles en quantité démesurée. Ce constat d’un mal-être de notre planète est connu de tous depuis plusieurs années, mais l’heure est à l’action et non plus à l’observation, puisque comme l’énonce le proverbe : « les discours ont peu de valeur, seuls les actes comptent ». Au lieu d’explorer à foison l’espace afin d’obtenir une solution et quitter notre Terre, ne vaudrait-il pas mieux coopérer tous ensemble pour trouver de véritables solutions et réduire ainsi l’intensité et la fréquence de ces catastrophes sur Terre ? Ces feux révèlent donc de nouveau l’urgence planétaire.