L’élaboration d’un gouvernement sous haute tension

Le jeudi 5 septembre fut marqué par la nomination du nouveau Premier Ministre Michel Barnier à la surprise générale après une longue attente, elle-même critiquée par les personnalités politiques.

A travers cette nomination, Emmanuel Macron souhaite nommer une personne capable de résister aux critiques et conserver son poste durablement sans être renversé par une motion de censure, pouvant installer dans une crise politique dont l’issue paraîtrait obscure. Le compromis est ainsi le maître mot dans cette nomination et pour sa durabilité.

Une situation politique difficile à résorber

La tâche est immense, mais l’espoir fait vivre comme l’énonce le dicton. En effet, une assemblée nationale sans majorité quelconque, un débat politique sous tensions, des appels à manifester pour se révolter, autant de signes inquiétants pouvant aboutir à une crise politique et sociétale.

Des contestations populaires et politiques à l’encontre du Premier Ministre

D’une part, de nombreuses manifestations ont eu lieu en réponse à l’appel du parti La France Insoumise, avec 110000 personnes selon le Ministère de l’Intérieur et 300000 selon les organisateurs. Paris, Lyon illustrent les manifestations qui se sont déroulées en France pour dénoncer « un déni de démocratie » comme le caractérise de nombreux responsables politiques de Gauche suite à la nomination d’un Premier Ministre de droite : Michel Barnier, alors que les précédentes élections ont été remportées par l’alliance de la Gauche. Malgré tout, cette agitation politique ne devrait pas effrayer l’expérimenté Michel Barnier, connu pour son art de la négociation notamment avec le Brexit.

Clément Monchy