top of page

9 avril, pensons Belmondo !

Le parcours de Jean-Paul Belmondo, alias "Bébel", né un 9 avril, a beaucoup à nous apprendre. Le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine, a star was born.

Légende du cinéma français, il berce avec Delon et quelques autres plusieurs générations, par son charisme, son humour et son énergie unique. De Sois Belle et Tais-toi à L’As des As, en passant par Le Professionnel ou Peur sur la Ville, il a su allier films d’auteur et grands succès, toujours avec une classe inimitable. Il assumait faire du cinéma populaire, proche de son public, à l'écoute et très abordable. Il s'en est allé le 6 septembre 2021 à l'âge de 88 ans. Le chef a rejoint le reste de « la bande du Conservatoire » dont il ne reste aujourd’hui plus que Françoise Fabian depuis la mort de Pierre Vernier le 12 octobre 2024.


"La volonté permet beaucoup de choses"

Comme toutes les légendes, on le croyait immortel, mais il a fini par être A Bout de Souffle, lui qui avait surmonté un AVC en 2001, précipitant la fin de sa carrière si on omet son unique retour à l’écran en 2008, dans Un Homme et son chien de Francis Huster. Après l'accident cérébral, un diagnostic médical sans appel : "vous ne reparlerez pas". Deux ans plus tard, après de longues séances de travail, Bébel reprend la parole. Il déclare alors : "la volonté permet beaucoup de choses".


"Vous ferez hurler de rire une salle si vous preniez une femme dans vos bras", "vous n’aurez jamais de premiers rôles".

Il incarnait l'esprit français, une certaine philosophie de vie, celle de profiter en chaque instant de ce qu'on fait, des gens qu'on aime. Il aura mené son existence selon ses rêves et ses envies, n'aura jamais laissé personne le démoraliser, même quand tout jeune au Conservatoire, ses profs critiquaient son physique en disant qu'il "avait une sale gueule". "Vous ferez hurler de rire une salle si vous preniez une femme dans vos bras", "vous n’aurez jamais de premiers rôles". Désinvolte, il leur répond lors d'un concours en 1956 en quittant la scène d'un bras d'honneur visant les membres du jury après que ces derniers ne lui aient décerné qu’un seul accessit. Contre les critiques, il était Le Magnifique et jouait de sa gaieté permanente, ce sourire que quiconque n'aurait pu défaire de son visage rayonnant, sa bienveillance et sa décontraction de chaque instant. Il était Le Marginal tant il était à l’époque le seul à effectuer ses cascades sans doublures, celles-ci rythmant la plupart de ses films pour le plus grand bonheur des spectateurs.


"Je n'ai jamais manqué de courage, ce qui fait que je suis là".

Lors de la Cérémonie des Césars de 2017, il reçoit une large standing ovation à l'issue de laquelle il prononça ces quelques mots : "Je n'ai jamais manqué de courage, ce qui fait que je suis là". Les années passant, la célébrité grandissante, il n'a jamais perdu pied, se souvenant de cette phrase au début de sa carrière : "ça n'a rien d'important, c'est du cinéma".


Aujourd’hui, mercredi 9 avril 2025, nous célébrons non seulement sa naissance, mais aussi l’héritage qu’il a laissé à jamais dans le cœur du public.

 

Comentarios


bottom of page