top of page

Attentats de janvier 2015 : 10 ans après, lessouvenirs bien présents !

En ce début d’année, nous commémorons un bien triste anniversaire. Il y a dix ans, une série d’attentats terroristes frappait la France. Le 7 janvier 2015, la journée commence bien pour la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo. Comme chaque semaine, leur numéro sort en kiosque le matin, de bonne heure. Vers 11h30, les frères Kouachi, Chérif et Saïd, parviennent à accéder aux bureaux équipés d’armes de guerre pour assassiner huit membres de la rédaction, soit cinq dessinateurs de presse et trois journalistes.


L’attaque sidère immédiatement la France entière. A travers les meurtres, la liberté d’expression était indéniablement visée. Les terroristes tueront au total douze personnes et en blesseront onze autres dont quatre grièvement. En fuite pendant deux jours, ils sont localisés dans une imprimerie à Dammartin-en-Goële, en Seine et Marne, par les forces de l’ordre et de renseignement.


© Illustration : VIKIDIA - Licence Creative Commons - Libre de partage et d’utilisation
© Illustration : VIKIDIA - Licence Creative Commons - Libre de partage et d’utilisation

Le GIGN se rend sur place. Dès leur arrivée, les policiers deviennent la cible de tirs aux fusils d’assaut. Ils engagent alors une riposte. Les frères Kouachi seront tués lors de l’intervention. Ils se réclamaient du groupe terroriste Al-Qaïda.


La folle série meurtrière n’en est pas finie pour autant. Le 8 janvier 2015, Clarissa JeanPhilippe, jeune policière municipale de 26 ans, prend son service comme tous les matins à Montrouge, dans les Hauts-deSeine. Elle réalise son rêve de petite fille en portant l’uniforme qui la rend très fière. À huit heures, elle est appelée pour un banal accident de voiture.


En arrivant sur place, elle est lâchement assassinée d’une balle dans le dos par Amedy Coulibaly, autre terroriste des attentats de janvier 2015, complice des Kouachi. On suspecte l’auteur du tir, œuvrant pour le compte de Daesh, d’avoir voulu viser l’école juive qui se situait en face. Il parvient à s’enfuir après avoir blessé deux agents de la voirie qui essayaient de le désarmer.


Le lendemain matin, le 9 janvier 2015, il se rend Porte de Vincennes lourdement armé. Il pénètre dans une supérette « Hyper Cacher » et prend les clients en otage. Le directeur du magasin parvient à sortir et fournit de précieux renseignements aux policiers, notamment en ayant le contrôle sur son smartphone des caméras de surveillance. Lassana Bathily, jeune Malien de 24 ans, employé du magasin sauva des clients en les cachant avec lui dans la chambre froide de l’établissement, avant de leur indiquer une sortie de secours.



Il rejoint les policiers, leur dessine un plan du magasin, leur fournit des détails supplémentaires et leur donne les clés qui serviront par la suite lors de l’assaut de la BRI et du RAID qui aura lieu en fin d’après-midi. Sur les dix-sept otages, quatre d’entre eux seront assassinés par le terroriste. Plusieurs marches seront organisées en hommage aux victimes. Ces dernières mobiliseront près de 4 millions de personnes dans la rue, dont de nombreux chefs d’État internationaux, venus également pour défendre la liberté d’expression en péril.


Les 7, 8 et 9 janvier 2025, des commémorations « marquées par la sobriété » étaient organisées en présence du président de la République, Emmanuel Macron, plusieurs ministres ainsi que d’élus de la Ville de Paris et de la République. Minutes de silence, gerbes de fleurs, marseillaise… Lors de l’hommage à Clarissa Jean-Philippe, la policière municipale tuée à Montrouge, le Maire de la commune, Etienne Lengereau (UDI) a prononcé un discours symbolique :


« Face à la barbarie, il y a le courage ! Se souvenir est un acte de résistance. Nous devons transmettre cette mémoire. En parler à nos enfants. Rappeler que derrière chaque uniforme il y a une vie, une histoire, une personne qui a choisi de servir les autres ! »


Comme un message envoyé à ceux qui souhaiteraient les faire taire, Charlie Hebdo a lancé en novembre dernier un grand concours national avec le #RireDeDieu : « Réalisez la caricature la plus drôle et méchante sur Dieu » pour « dénoncer l’emprise de toutes les religions sur la société ». Si votre petite voix intérieure vient de vous chuchoter : « en même temps, ils cherchent un peu la merde ! », lisez l’article ci-dessous !

Comments


bottom of page